Plus d'autrefois
(Lunes 12 de febrero de 2007)
Empieza a aparecer por YouTube algún vídeo de Juliette Gréco, y por primera vez la puedo ver en grabaciones antiguas cantando algunas de mis canciones favoritas. Por ejemplo, ésta: "Il n’y a plus d’après":
La canción es de Guy Béart, y expresa a la perfección cómo a la vez nos reconocemos y no nos reconocemos en los viejos amigos, o los viejos amores, de quienes nos separa el espacio y el tiempo. Encontrarnos, saliéndonos de nuestro circuito habitual, es creerse rejuvenecidos por un momento, sólo yendo a los sitios a donde solíamos ir, viajamos en el tiempo; es volver al pasado, pero es encontrar que no es realmente habitable. "Il n’y a plus d’autrefois": el pasado ya no existe. "Il n’y a plus d’autre fois": no habrá una segunda vez, y es inútil intentar repetirlo. Durante un momento se vive la ilusión de que en el presente del encuentro se recupera lo que ya no hay, pero... un presente separado de un futuro en el que se vaya instalando con naturalidad, un presente en el que sólo podemos fingir que somos los que éramos—o confesar que ya no los somos—nos deja sin posibilidad de habitarlo de un modo creíble. Tampoco la siguiente vez (si la hay) volveremos a ser los que éramos, porque ya no lo somos. No hay un día a día, no hay un mañana, no hay un luego... Y qué cambiada está la ciudad. En el vídeo aparecen Sartre y Simone de Beauvoir, aparte de Juliette. La que era años antes, y la que era cuando se grabó la canción—sólo en el cine hay autrefois.
Maintenant que tu vis
A l’autre bout d’Paris
Quand tu veux changer d’âge
Tu t’offres un long voyage
Tu viens me dire bonjour
Au coin d’la rue Dufour
Tu viens me visiter
A Saint-Germain-des-Prés
Il n’y a plus d’après
A Saint-Germain-des-Prés
Plus d’après-demain
Plus d’après-midi
Il n’y a qu’aujourd’hui
Quand je te reverrai
A Saint-Germain-des-Prés
Ce n’sera plus toi
Ce n’sera plus moi
Il n’y a plus d’autrefois
Tu me dis "Comme tout change!"
Les rues te semblent étranges
Même les cafés-crème
N’ont plus le goût qu’tu aimes
C’est que tu es un autre
C’est que je suis une autre
Nous sommes étrangers
A Saint-Germain-des-Prés
Il n’y a plus d’après
A Saint-Germain-des-Prés
Plus d’après-demain
Plus d’après-midi
Il n’y a qu’aujourd’hui
Quand je te reverrai
A Saint-Germain-des-Prés
Ce n’sera plus toi
Ce n’sera plus moi
Il n’y a plus d’autrefois
A vivre au jour le jour
Le moindre des amours
Prenait dans ces ruelles
Des allures éternelles
Mais à la nuit la nuit
C’était bientôt fini
Voici l’éternité
De Saint-Germain-des-Prés
Il n’y a plus d’après
A Saint-Germain-des-Prés
Plus d’après-demain
Plus d’après-midi
Il n’y a qu’aujourd’hui
Quand je te reverrai
A Saint-Germain-des-Prés
Ce n’sera plus toi
Ce n’sera plus moi
Il n’y a plus d’autrefois
A l’autre bout d’Paris
Quand tu veux changer d’âge
Tu t’offres un long voyage
Tu viens me dire bonjour
Au coin d’la rue Dufour
Tu viens me visiter
A Saint-Germain-des-Prés
Il n’y a plus d’après
A Saint-Germain-des-Prés
Plus d’après-demain
Plus d’après-midi
Il n’y a qu’aujourd’hui
Quand je te reverrai
A Saint-Germain-des-Prés
Ce n’sera plus toi
Ce n’sera plus moi
Il n’y a plus d’autrefois
Tu me dis "Comme tout change!"
Les rues te semblent étranges
Même les cafés-crème
N’ont plus le goût qu’tu aimes
C’est que tu es un autre
C’est que je suis une autre
Nous sommes étrangers
A Saint-Germain-des-Prés
Il n’y a plus d’après
A Saint-Germain-des-Prés
Plus d’après-demain
Plus d’après-midi
Il n’y a qu’aujourd’hui
Quand je te reverrai
A Saint-Germain-des-Prés
Ce n’sera plus toi
Ce n’sera plus moi
Il n’y a plus d’autrefois
A vivre au jour le jour
Le moindre des amours
Prenait dans ces ruelles
Des allures éternelles
Mais à la nuit la nuit
C’était bientôt fini
Voici l’éternité
De Saint-Germain-des-Prés
Il n’y a plus d’après
A Saint-Germain-des-Prés
Plus d’après-demain
Plus d’après-midi
Il n’y a qu’aujourd’hui
Quand je te reverrai
A Saint-Germain-des-Prés
Ce n’sera plus toi
Ce n’sera plus moi
Il n’y a plus d’autrefois
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